Marine Le Pen rentre dans la danse des néo-nazis
Le maquillage de la dédiabolisation n'aura pas tenu longtemps : il a fondu sous les lustres du Palais impérial des Habsbourg, laissant apparaître le visage odieux de l'extrême-droite de toujours.
Invitée d'honneur du FPÖ, principale organisation d'extrême-droiteautrichienne - dont le président Heinz-Christian Strasse aspire à accéder au poste de chancelier d’Autriche - Marine le Pen a été reçue au Parlement autrichien par Martin Graf, troisième vice-président du parlement et idéologuepangermaniste.
Puis, ellel’a suivi au bal des corporations estudiantines de Vienne.Les sociétés secrètes des burschenschafften (jeunes hommes) cultivent une germanité mythique et l’une d’entre elles - Olympia, de tradition néonazie, antisémite et négationniste - est proche du FPÖ.
Symbole de la compromission de Marine Le Pen avec cetteextrême-droite la plus odieuse, ce bal s'est déroulé le jour même de lacommémoration de la libération du camp d'Auschwitz.
Alors que Le Pen père théorisait hier sur le « détail de l'histoire »,Marine Le Pen esquisse aujourd'hui, un pas-de-deux politique avec unleader néo-nazi, sur la mémoire des victimes de la barbarie.
A l'approche de la campagne présidentielle, le MRAP en appelle à lamobilisation énergique contre le Front National et sa présidente Marine le Pen dontles valses odieuses sont une injure à la démocratie.
Paris, 29 janvier 2012
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